La Baronnie du Dragon Noir : La Maison des naines - Gregor Karje

 La Baronnie du Dragon Noir : La maison des naines - Gregor Karje

Roman auto-édité

Genre : fantasy

Résumé : Un dragon, baron d'Empire, devient le nouvel employeur de la Compagnie franche d'Albrecht.
Une Magicienne sorcière aux allures de succube se lance dans une traque effrénée d'un maître espion réfugié dans une maisonnée de naines travailleuses sociales, provoquant l'arrestation de diplomates orques et elfes.
Une république en marche, désirée par un Duc souhaitant renverser l'Empire millénaire, est le dessein de la Régence, une armée secrète aux contours changeants.
Dans le Tome 2 des Chroniques Vardooziennes, vous retrouverez la suite des pérégrinations de certains personnages du Tome 1 : Konrad le Barbare, la Vouivre dévoilée, et bien d'autres encore ! Chaque tome peut être lu indépendamment des autres, mais si vous avez aimé l'univers de l'auteur et le jeu de rôle Donjons & Dragons, cette série de romans est faite pour vous !


Mon avis : 
Je tiens tout d'abord à remercier l'auteur pour ce service presse.
J'avoue être assez mitigée quant à ma lecture, qui a énormément de potentiel, mais je ne pense pas être le public cible pour ce style de roman. 

Tout d'abord, j'ai été assez dérangée par le style d'écriture, qui pour moi manquait de fluidité, avec beaucoup de répétitions et de tournures de phrase qui me semblaient étranges. Mais étant une adepte des romans young-adult, et donc des styles souvent simples, je n'ai pas la sensibilité pour ce style. Il y avait également beaucoup de coquilles dans le roman, ce qui m'a parfois un peu ralenti dans ma lecture. 

Un autre point qui m'a dérangé est au niveau des dialogues : ces derniers sont écrits dans le style théâtral, avec le nom des personnages au début de chaque prise de paroles et les actions décrites entre parenthèses à la manière de didascalies. Cela m'a beaucoup dérouté, c'était la première fois que je voyais un style théâtral mêlé à un roman. J'ai par ailleurs trouvé que les dialogues manquaient parfois de réalisme, mais encore une fois cela peut venir de mon manque de sensibilité pour ce registre.

Au-delà de ces aspects, l'histoire en elle-même est bien, même si j'ai eu un peu de mal à comprendre quel était le fil rouge du roman. On passe d'un événement à l'autre à chaque chapitre, mettant en jeu différents personnages à chaque fois, avec beaucoup de difficultés à comprendre le lien entre chaque événement et chaque personnage. Personnages qui d'ailleurs étaient trop nombreux à mon goût, je n'ai pas réussi à m'y attacher car on en apprenait pas assez sur eux pour vraiment les apprécier. 

Ce roman présente tout de même du potentiel, l'univers semble riche et travaillé même s'il m'a manqué des éléments pour vraiment m'y plonger. J'ai eu l'impression que tout était survolé, que l'on passait vite d'un événement à l'autre sans vraiment prendre le temps de s'attarder sur les choses. J'aurais par exemple aimé comprendre un peu plus le contexte politique, puisqu'il est question ici de jeux de pouvoir : pourquoi un maitre espion est-il envoyé pour voler un artefact d'une valeur inestimable ? Pourquoi les enfants sur lesquels veillent les naines sont-ils enlevés, quel est le but véritable ? Quel lien y a-t-il entre tous ces événements ? Qui est la Renarde, pourquoi est-elle si connue, qu'a-t-elle fait ? Et tant d'autres questions encore.
Il m'a manqué toutes les réponses à ces questions pour pleinement apprécier ma lecture et m'y plonger à 200%, même si j'ai toutefois passé un bon moment en lisant ce roman. 

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Vox - Natacha Didry